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Images 2D-3D

La combinaison des objets 2D-3D dans cette série me paraissait intéressante.

Comme je ne possédais pas des objets tels:

voilier, fer à cheval, guitare, selle de cheval, ou les dromadaires en 3D, j’ai pris des photos et les ai projetées sur un disque 2D (outil du logiciel Bryce). Cela fait penser à une projection de diapositives.

Les objets en 3D je les construis avec les outils de mes logiciels (Bryce et Poser), comme le piano et le carillon dans « Symphonie du temps », le chronomètre maritime dans « Symphonie maritime », la montre de poche et les mains dans « Ni le jour, ni l’heure », ou bien la barrière et le cheval dans « Bonheur-Cheval ».

En arrière…

J’ai connu l’amour d’une mère,

J’ai connu l’amour d’un père,

J’ai connu l’amour d’un frère,

J’ai connu l’amitié sincère,

J’ai connu l’ivresse sur terre,

J’ai volé si haut dans les airs,

Que maintenant que l’on m’enterre,

Rien ne peut remplir mon coeur désert,

Ni le feu des enfers,

Ni le froid des hivers.

J’arrive à la fin de ma guerre,

Alors pourquoi j’ai si peur de regarder en arrière.

En arrière…

Thierry

Quand l’ombre constitue la partie principale de l’image

Pour projeter l’ombre d’un objet ou d’une personne,on sort le sujet en dehors de l’image avec une lumière derrière pour bien pouvoir projeter l’objet. Si on va sur vue « top », ça se présente comme cela.

J’aime bien cette façon de faire, cela donne à l’image un certain aspect mystérieux. Autres exemples :

Ici l’ombre n’est pas la partie principale de l’image, mais elle ne manque pas son effet.

Mon image Eclosion

Ma prochaine image devait montrer une goutte d’eau tombante dans une surface d’eau.

Mais comment dessiner une goutte d’eau virtuellement, sans que ça fasse trop virtuelle!

D’abord j’observe une vrai goutte qui tombe dans un verre d’eau. Je la dessine avec un crayon, et je mets en œuvre avec mon logiciel. Pas facile du tout. La texture n’est jamais juste et les vagues, autour de la goutte qui tombe, non plus.

En plus si on regarde bien, si on fait tomber une goutte dans une surface liquide, il y a toujours une autre goutte qui se relève et qui vient à notre rencontre.

Après plusieurs jours je fais une texture à peu près juste. Même la goutte à notre rencontre n’était pas trop mal. Mais ça ne fait pas vraiment penser à une goutte qui tombe.

Ne sachant plus quoi faire je montre mon image à mon ami qui me dit: » Tu es bien arrivée à montrer cette goutte qui sort de l’eau et qui se transforme et s’envole comme une bulle. « 

J’aimerais

J’aimerais fermer les yeux et entendre les applaudissements

digne du Bolchoï entrer en moi

et me procurer une seconde l’impression

d’être grand et unique et repartir dans l’ombre

mais le coeur toujours rempli de cet amour de

la musique, de la danse et des arts en général.

Ecouter de la douce musique pour

accompagner mes dernières secondes de ma vie,

et qu’elle reste en moi éternellement.

Thierry

Toi terre ma mère

L’on se promène sur ta peau si fragile

comme sur une scène de théâtre

chacun jouant son rôle à la perfection

lisant par coeur un script inventé par sa propre imagination

mais qui souvent fait tout pour ne pas dévoiler le vrai film de sa vie

par peur des autres jugements de personnes

jouant leur propre faux rôle dans une vie

autodestructive de par ces peurs, préjugés et mensonges.

Ecrit par Thierry

Dites-lui…

Dites-lui que je l’aime.

Mais qu’on me réduise ma peine.

Qu’on m’enlève ces chaînes.

Qu’on me donne le plan.

Du labyrinthe de mon coeur.

Que l’on vient me secourir.

Me sortir de ce dédale infini.

Que l’on abrège le voyage.

Mais ne croyez pas que je regrette.

L’expérience éclaire l’avenir et le chemin parcouru.

Thierry – 2005

Bel abysse

La vie est un calvaire, « Au Secours, je me noie dans mon sang ».

Putain ! Je ne sais plus nager et avant j’avais des ailes.

Pourquoi je reste cloué au sol. La pluie…elle est un exil.

Je m’allume une dernière cigarette, je regarde une photo,

je la mets sur mon coeur et je me laisse couler.

Il fait froid, humide, sombre.

Je ne sais plus si mes yeux sont fermés ou ouverts.

Je tombe, doucement, mon corps tremble.

Je pleure…Je ne sens plus rien.

Je n’ai plus mal et je n’oublie rien, tout est là.

Le vent me transperce, le noir se mélange à la lumière, je suis si bien.

Je ne t’oublie pas, tu es là, partout. Je me sens enfin, plus seul.

Et de cet espace infini, je peux Vous voir, mais avec l’âme.

Je dois rêver, je brille. Je voyage sur place. Le vide m’enveloppe.

Cette fois c’est la bonne, je suis parti, sans retour.

Le murmure des autres âmes, me berce,

des ultrasons figés dans l’abysse font vibrer ma peau.

Et la nuit vient m’accompagner, et souffler sur ma vie,

pour qu’elle s’éteigne.

Thierry

L’Amour

Ceux qui prétendent que l’amour s’éteint avec le temps,

n’ont jamais vraiment aimés.

Seul la mort éteint la flamme du coeur.

Thierry – mars 2005

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